
13 JANVIER 2021-13 JANVIER 2022 : IL Y A UN AN LA MINUSCA APPUYAIT LES WAGNER POUR SAUVER LE FAUTEUIL DU TYRAN TOUADÉRA
1. Nous sommes, jour pour jour, un an après la plus grande bourde, la plus indécrottable des tâches de l’histoire de l’ONU où des casques bleus, sous l’autorité du diplomate sénégalais Mankeur Ndiaye, combattaient dans leurs capacités maximales aux côtés des mercenaires russes de Wagner pour sauver la tête d’un tyran en l’occurrence Faustin Archange Touadéra. Du jamais vu depuis 1945!
2. Après un hold-up électoral orchestré, financé et soutenu à bout de bras par Samuela Isopi, ambassadrice de l’UE en RCA, et Mankeur Ndiaye, patron de la MINUSCA, une attaque foudroyante était lancée contre Bangui pour déloger l’usurpateur, Faustin Archange Touadéra, comme l’exige la Constitution du 30 Mars 2016. Cette attaque coordonnée au nord et au sud de Bangui a été repoussée in extremis aidée en cela par des problèmes internes à la Coalition des Patriotes.
3. Par l’intervention rapide de la CIRGL depuis Luanda l’assaut final sera ajournée sine die en contre-partie pensait-on de l’acceptation d’un Dialogue Inclusif par Faustin Archange Touadéra. Ce dernier acceptera, certes, mais par perfidie juste le temps pour lui de recruter plus de 2000 mercenaires russes de Wagner et de faire entrer en RCA des engins explosifs improvisés (EEI), des hélicoptères de combat et des armes chimiques pour reprendre à tout prix l’avantage psychologique. Violant l’embargo sur les armes et les traités internationaux proscrivant le mercenariat et l’utilisation des mines antipersonnels, et ce au nez et à la barbe du Conseil de Sécurité de l’ONU, de l’UA, de l’UE, de la CEEAC et de la CIRGL.
4. Par la complaisance (complicité ?) de Luanda, Faustin Archange Touadéra, par des promesses en l’air, est parvenu à tourner tout le monde en bourrique une fois qu’il s’est assuré que son pouvoir était reconnu par toute la communauté internationale sans aucune contrepartie. Il s’est alors lancé dans une attaque tout azimut pour s’en prendre à tous ceux qui ont laissé faire ou l’ont aidé dans son hold-up électoral et son maintien par la force au pouvoir : marches et campagnes de haine contre la France, contre la MINUSCA, contre l’UA, contre la CEEAC, contre le Tchad, incendies de l’ambassade de France et de drapeaux français, menaces de morts contre les personnels de la MINUSCA, tirs contre les casques bleus, etc.
5. Un an après, les Centrafricains, intoxiqués à l’époque par la propagande de Faustin Archange Touadéra soutenu par le G5+, regrettent amèrement de ne pas avoir compris la portée de l’acte des Patriotes et en veulent aujourd’hui à mort à la communauté internationale d’avoir laissé faire voire même appuyé le dictateur des bords de l’Oubangui. Les crimes de guerre sont devenus, depuis cette date, légion en RCA avec pour auteurs incontestables le duo Wagner-FACA. Les mêmes qui vouaient il y a un an la CPC aux gémonies n’ont qu’une seule envie, celle de voir la CPC abréger leurs souffrances ne sachant plus vers qui se tourner.
6. La communauté internationale, quant à elle, s’est sentie flouée et a (enfin!) par ouvrir les yeux sur ce tyran qu’elle a engraissé, protégé et porté au pouvoir. Des réactions tardives de la MINUSCA, de la France, des USA, de l’UE sont venues appuyer le besoin vital de mettre sous pression le régime de Bangui qui est devenu le pire repaire du mercenariat international et le sanctuaire des crimes contre l’humanité à l’abri de l’impunité (cas Hassan Bouba). Le bilan est amer, un an après ce raté collectif.
7. Le seul vainqueur un an après le 13 janvier 2021 c’est le groupe de mercenaires russes Wagner qui contrôle COMPLÈTEMENT la RCA et s’est même payé le luxe de s’étendre en Afrique de l’Ouest dans la zone CÉDÉAO. C’est seulement aujourd’hui que les gens comprennent que les Patriotes de la CPC avaient vu clair dès octobre 2020 dans le jeu de Touadéra d’où exigence dès cette époque de la tenue d’un Dialogue Inclusif. Finalement, c’est un an de perdu et des milliers de vies humaines qui ne reviendront plus jamais à la vie, par erreur de lecture et la complicité de Mankeur Ndiaye.
8. Il ne reste qu’à réparer ce tort. C’est la moindre des choses qu’on doit aux Centrafricains qui ont eu le tort de croire aveuglément à la prétendue lucidité des partenaires historiques et stratégiques et d’une opposition qui a été incapable de se montrer décisive face au dictateur Touadéra.
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