
Après la force régionale, on attend maintenant le début du retrait des soldats de la MONUSCO
Le président Tshisékedi mise sur le déploiement des contingents de la Communauté d’Afrique australe (SADC) dont les contours tardent encore malheureusement à dessiner alors même qu’elle est dans les tuyaux depuis le mois de mai dernier. En plus, sur le terrain, ont été déployés et ce, depuis près d’un an, d’anciens militaires européens répartis dans deux sociétés privées, que les autorités congolaises présentent comme des « instructeurs ». En tout cas, Kinshasa doit s’assumer pleinement. Elle devra tout faire pour que les Congolais qui ne savent plus à quel groupe armé se vouer, ne regrettent pas le départ de la force est-africaine qui, même s’il est vrai qu’elle n’est pas exempte de tout reproche, a pu empêcher la prise de Goma par les rebelles du M23 qui se trouvaient à une vingtaine de kilomètres seulement. Cela dit, après la force régionale, on attend maintenant le début du retrait des soldats de la MONUSCO qui, eux aussi, sont accusés d’inertie aussi bien par les populations que par les autorités congolaises qui leur demandent de débarrasser le plancher. Conformément à l’accord signé entre Kinshasa et les Nations unies, le début du retrait des casques bleus de la RDC, est prévu, pour ce mois de décembre 2023.
B.O