
De sources introduites, le président Faustin-Archange Touadéra aurait marqué son accord pour jouer à l’apaisement avant la tenue des prochaines élections législatives et présidentielle prévues en décembre de cette année. Sur pression extérieure et notamment celle de ceux qui nous donnent de l’argent pour organiser lesdites élections, l’homme du 30 mars aurait accepté de prendre des mesures urgentes et concrètes allant dans le sens de la décrispation du climat politique et dont la première devait être la formation imminente d’un gouvernement inclusif et de large ouverture. Ce gouvernement verrait l’entrée de la véritable opposition démocratique dont les deux grandes figures actuelles sont l’ancien président François Bozizé Yangouvonda dont le retour clandestin à Bangui est une véritable patate chaude dans les chaussures du pouvoir de Bangui, et l’ancien Premier ministre Anicet-Georges Dologuélé qui a réussi à convaincre les anciens alliés de Touadéra de lui tourner le dos et de le rejoindre dans l’opposition démocratique.
Toujours d’après nos sources, le président Touadéra serait obligé de lâcher prise car il n’a pas les moyens propres pour organiser les prochaines élections et si celles-ci ne se tenaient pas à bonne date, son départ de la tête du pays serait automatique et malheureux, car la loi portant code électoral et moins la constitution ne lui accordent le moindre sursis à fin de mandat « pour quelque raison que ce soit » (sic).
Plus grave encore, la communauté internationale ne paie plus les salaires qu’elle supportait depuis quelques mois. C’est avec les recettes propres du pays que le gouvernement paie les agents publics et fait fonctionner le pays, la plupart des partenaires internationaux étant mécontents de Touadéra à cause des actes de siphonages des fonds publics qui sont la tasse quotidienne des gouvernants, et le détournement avéré de l’argent qu’ils ont donné pour apurer les arriérés de salaires et mettre en œuvre le Plan de relèvement et de consolidation de la paix (RCPCA).
« Les partenaires ont compris qu’ils ne peuvent plus prendre le risque d’injecter de l’argent dans le vide, car les organes de contrôle de l’Etat en commençant par l’Assemblée nationale ne jouent pas leur rôle et sont tous complices des actes de prédation qui sont monnaie courante dans le pays. D’où leur exigence de mettre en place un gouvernement inclusif avec toutes les sensibilités politiques qui vont se surveiller et veiller à ce que les aides financières extérieures n’aillent plus tomber dans le gosier des gros requins financiers de la RCA », rapporte une source proche du dossier.
Voici le tableau de répartition du nombre des postes ministériels qui serait en cours de discussion.
A-Quota des partis et associations politiques
-MCU du président Faustin-Archange Touadéra et alliés: 12;
-KNK de l’ancien président François Bozizé Yangouvonda: 4;
-URCA du député et ancien Premier ministre Anicet-Georges Dologuélé, chef de file de l’opposition démocratique: 3;
-Chemin de l’Espérance du député, ancien ministre d’Etat et ancien président de l’Assemblée nationale Abdou Karim Méckassoua: 2;
-CRPS de l’ancien président du parlement de transition (CNT) et ancien Premier ministre de transition Me Nicolas Tiangaye: 2;
-MLPC du député et ancien Premier ministre Martin Ziguélé: 2;
-RPR de l’ancien député, ancien président du parlement de transition (CNT) et ancien chef d’Etat de transition par intérim, Alexandre Ferdinand N’Guendet: 1;
-BTK de l’ancien Premier ministre Mahamat Kamoun: 1;
-PATRIE de l’ancien ministre d’Etat Me Crépin Mboli-Goumba: 1;
B-Quota des personnalités politiques indépendantes
-2 places pour la « Mouvance » Michel Déya alias Djotodia Am-Nondroko, ancien chef rebelle séléka, ancien chef d’Etat de la transition, personnalité politique indépendante;
-1 place pour la « Mouvance » Mme Catherine Samba-Panza, ancienne cheffe d’Etat de la transition, personnalité politique indépendante;
C-Quota des groupes armés
-FPRC de Nourredine Adam et Abdoulaye Hissène: 3;
-3R d’Abbas Sidiki: 3;
-UPC d’Ali Darass: 3;
-MPC de Mahamat Alkhatim: 2;
-Mouvements Anti-balaka: 2 (1 pour l’aile Ngaïssona et 1 pour l’aile Mokom);
-MLCJ de Gilbert Toumou-Déya: 1.
Affaire à suivre.
Toujours d’après nos sources, le président Touadéra serait obligé de lâcher prise car il n’a pas les moyens propres pour organiser les prochaines élections et si celles-ci ne se tenaient pas à bonne date, son départ de la tête du pays serait automatique et malheureux, car la loi portant code électoral et moins la constitution ne lui accordent le moindre sursis à fin de mandat « pour quelque raison que ce soit » (sic).
Plus grave encore, la communauté internationale ne paie plus les salaires qu’elle supportait depuis quelques mois. C’est avec les recettes propres du pays que le gouvernement paie les agents publics et fait fonctionner le pays, la plupart des partenaires internationaux étant mécontents de Touadéra à cause des actes de siphonages des fonds publics qui sont la tasse quotidienne des gouvernants, et le détournement avéré de l’argent qu’ils ont donné pour apurer les arriérés de salaires et mettre en œuvre le Plan de relèvement et de consolidation de la paix (RCPCA).
« Les partenaires ont compris qu’ils ne peuvent plus prendre le risque d’injecter de l’argent dans le vide, car les organes de contrôle de l’Etat en commençant par l’Assemblée nationale ne jouent pas leur rôle et sont tous complices des actes de prédation qui sont monnaie courante dans le pays. D’où leur exigence de mettre en place un gouvernement inclusif avec toutes les sensibilités politiques qui vont se surveiller et veiller à ce que les aides financières extérieures n’aillent plus tomber dans le gosier des gros requins financiers de la RCA », rapporte une source proche du dossier.
Voici le tableau de répartition du nombre des postes ministériels qui serait en cours de discussion.
A-Quota des partis et associations politiques
-MCU du président Faustin-Archange Touadéra et alliés: 12;
-KNK de l’ancien président François Bozizé Yangouvonda: 4;
-URCA du député et ancien Premier ministre Anicet-Georges Dologuélé, chef de file de l’opposition démocratique: 3;
-Chemin de l’Espérance du député, ancien ministre d’Etat et ancien président de l’Assemblée nationale Abdou Karim Méckassoua: 2;
-CRPS de l’ancien président du parlement de transition (CNT) et ancien Premier ministre de transition Me Nicolas Tiangaye: 2;
-MLPC du député et ancien Premier ministre Martin Ziguélé: 2;
-RPR de l’ancien député, ancien président du parlement de transition (CNT) et ancien chef d’Etat de transition par intérim, Alexandre Ferdinand N’Guendet: 1;
-BTK de l’ancien Premier ministre Mahamat Kamoun: 1;
-PATRIE de l’ancien ministre d’Etat Me Crépin Mboli-Goumba: 1;
B-Quota des personnalités politiques indépendantes
-2 places pour la « Mouvance » Michel Déya alias Djotodia Am-Nondroko, ancien chef rebelle séléka, ancien chef d’Etat de la transition, personnalité politique indépendante;
-1 place pour la « Mouvance » Mme Catherine Samba-Panza, ancienne cheffe d’Etat de la transition, personnalité politique indépendante;
C-Quota des groupes armés
-FPRC de Nourredine Adam et Abdoulaye Hissène: 3;
-3R d’Abbas Sidiki: 3;
-UPC d’Ali Darass: 3;
-MPC de Mahamat Alkhatim: 2;
-Mouvements Anti-balaka: 2 (1 pour l’aile Ngaïssona et 1 pour l’aile Mokom);
-MLCJ de Gilbert Toumou-Déya: 1.
Affaire à suivre.
Mesmin Madidé-Aladila
Source: MEDIAS+
Source: MEDIAS+