Yamale edouard 
CENTRAFRIQUE – PRESSE : ET VIENT LE TOUR DE LA MINUSCA DE RENDRE LA VIE DIFFICILE AUX JOURNAUX PRIVÉS
Nombreux sont les responsables et journalistes de la presse privée qui tirent le diable par la queue et qui maudissent Mme Valentine Rugwabiza, Représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU et cheffe de la MINUSCA, parce qu’elle refuse que ses services paient à termes échus les frais de livraison des journaux de la place.
En effet, selon les acteurs des journaux centrafricains et l’entreprise privée qui a signé un contrat de livraison des journaux à la MINUSCA :
1- une livraison d’au moins 30 exemplaires de chaque journal paraissant à Bangui est faite chaque jour à la MINUSCA, à sa demande, conformément aux clauses du contrat ;
2- l’entreprise contractante a toujours respecté les clauses du contrat qui le lie à la MINUSCA; cependant
3- depuis quatre (4) mois la MINUSCA n’a pas payé les factures de livraison des journaux pour faire bénéficier les entreprises de presse des fruits de leur travail.
Plus précisément, les factures des mois de novembre et décembre 2024, et celles de janvier 2025, ne sont pas encore payées par la MINUSCA. On y ajoute le mois de février 2025 puisque la première moitié dudit mois de 28 jours est déjà passée. Incroyable mais vrai !
Face à cette situation, on est en droit de se demander si une institution internationale comme la MINUSCA manque d’argent pour honorer ses engagements vis-à-vis du prestataire de service de livraison des journaux.
Voilà la preuve concrète de la négligence des journaux centrafricains dont la plupart passe leur temps à ne dire que du bien de la MINUSCA et surtout de la Rwandaise qui la dirige et qui soutient à mort le projet de présidence à vie du grand criminel et Imposteur de Bangui à travers un 3e mandat qui fait l’objet depuis un mois de grotesques manipulations intéressées des populations de Bangui et des provinces, lesquelles sont contraintes d’organiser des manifestations publiques dédiées à cela, pour ne pas être mal vues et tuées par la soldatesque des mercenaires de Wagner.
A y voir de près, la stratégie de la MINUSCA ressemble fort étonnamment à celle du pouvoir de Bangui qui consiste à rendre la vie difficile aux médias privés pour les pousser à s’aligner derrière Touadéra pour des miettes.
Lorsqu’on sait que ces pauvres médias avaient été utilisés tout le long du processus électoral de 2020-2021 et du processus référendaire de 2023 à crédit, sans bénéficier d’un kopeck, on est en droit de se demander si la MINUSCA, dont l’allégeance au pouvoir illégitime de Bangui ne fait l’ombre d’aucun doute, n’est pas en train de faciliter le travail de récupération des journaux privés qui constituent un danger pour le pouvoir, parce que capables de dénoncer les méfaits d’un pouvoir qui a assez abusé de tout le monde.
Une source indépendante nous a révélé que les services financiers de la MINUSCA utilisent l’argent des prestataires privés en contrat avec la MINUSCA, le font fructifier, soutirent leurs bénéfices avant de régler les factures des privés. Ceci, au vu et au su de dame Valentine Rugwabiza dont l’affairisme avec son époux et ses parents Tutsis rwandais en RCA n’est plus un secret. Antonio Guterres le patron de l’ONU n’est-il pas au courant ?
En tout cas, qu’on ne soit pas surpris de la vengeance de la presse privée face à cette attitude incorrecte la MINUSCA vis-à-vis d’eux.
Affaire à suivre !!!