Centrafrique : les raisons de l’arrestation de Samuel Bissafi de l’UNDP de Michel Amine  et de Me Daniel Désiré Andégué

Comme nous l’avons annoncé dans un post publié en Flash – info sur la page Facebook du directeur de publication du Journal Letsunami.net, il y a quelques heures, le nouveau responsable en charge de la coordination du comité provisoire de l’UNDP Samuel Bissafi, conformément à une décision dûment signée par le président Michel Amine mais dont nous n’avons pas pu obtenir une copie, au moment où nous mettons sous presse, a été arrêté cet après – midi du mardi 1er septembre 2020, dans la capitale centrafricaine, alors qu’il faisait des photocopies dans un bureau logé dans les services du tribunal de grande instance de Bimbo.

Déporté au Commissariat du Port connu sous l’appellation de la DSPA, il a été rejoint plus tard par Me Daniel Désiré Andégué Onana, conseil du président – fondateur de ce parti, arrivé quelques jours plus tôt à Bangui. Il est reproché, selon des sources concomitantes, constantes et concordantes de s’être farouchement opposés à l’achat de l’UNDP par le Gangster de Bangui et à la mainmise du MCU sur ses structures de base dans l’optique des prochaines élections. Pour ce faire, le Gangster de Bangui et ses thuriféraires ont cru bon de se servir de l’ancien coordonnateur Eméry Ela et du secrétaire général sortant Franck Enock Ngodi pour l’exécution de cette arrestation manifestement arbitraire.

Ainsi donc, après avoir échoué dans ses manœuvres politiques visant à faire revenir dans la maison – MCU la bande au député d’Abba Issa Marc de l’UNDP qui a quitté la majorité parlementaire présidentielle pour rejoindre le groupe parlementaire KNK, dénonçant de cette manière au passage la roublardise de ceux qui sont en face et la non – tenue de leurs alléchantes et idylliques promesses de nominations à des hautes fonctions de l’Etat, Touadéra a décidé de recourir à des méthodes autoritaires pour régler ses comptes avec l’UNDP de Michel Amine.

A ce sujet, n’avons – nous pas parlé de l’achat des quatorze députés de l’UNDP, au lendemain de la composition du 1er gouvernement Sarandji, par l’entremise d’un accord politique signé entre le député Augustin Yangana – Yahoté et un certain Stève Koba de la majorité parlementaire présidentielle, sans l’avis préalable du bureau politique et de son président ? N’avons – nous pas évoqué les affaires de débauchage de certains militants de ce parti et de leurs nominations à des fonctions ministérielles, à savoir Guy Francky Leffa, Ginette Amara et Augustin Yangana – Yahoté ? Souvenez – vous de cette audience au cours de laquelle un certain Simplice Mathieu Sarandji, ci – devant premier ministre, avait voulu se lever pour porter la main sur le 3ème vice – président de l’UNDP, en charge de la communication ? Le sort de ce dernier n’était – il pas d’avoir traité l’autre d’un mercenaire politique au service d’un certain Koudoufarisme ? Et quid de la cabale et des tracasseries politico – administratives dont il sera plus tard, à compter de juin 2017, victime au point d’avoir été contraint à la clandestinité et in fine à l’exil ?

C’est le procès absurde et arbitraire par excellence, le procès truqué contre l’innocent qui dérange, c’est le complot qui se referme contre celui qui cherche et qui dit la vérité. C’est l’affaire Callas… l’affaire Dreyfus, l’affaire de cet expert anglais que l’on a retrouvé suicidé parce qu’il savait l’absence d’armes de destruction massives en Irak. Ce procès n’en finit pas de se dérouler… C’est le même procès, depuis la nuit des temps. C’est comme un unique procès tout au long de l’histoire humaine. C’est le procès mythique d’Antigone qui ne voulait pas distinguer, entre ses deux frères morts, lequel était bon et lequel était méchant, qui voulait donc les honorer tous deux d’une sépulture digne d’êtres humains. Antigone obéit à des lois non-écrites et meurt pour raison d’Etat…

C’est le procès de Socrate qui manifeste qu’au cœur même d’une cité organisée, il est impossible de chercher la vérité sans en payer le prix, c’est-à-dire sans y engager sa vie. C’est un procès éternel. Il est comme en dehors du temps. Ce procès unique, permanent, éternel, culmine dans le procès de Jésus et il faudra dire pourquoi. Car c’est aussi, ensuite le procès de Jésus en ses amis, les apôtres martyrisés, le procès de Jésus en ses prolongements.

Affaire à suivre….!

La rédaction

 

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