
Les pires ennemis d’hier, à savoir les ex – Séléka et les Antibalaka, qui ont décidé de fusionner leurs forces et engager une marche « inexorable » vers Bangui, lancent un ultimatum de 48 heures au Gangster de Bangui, a – t – on appris ce soir des sources locales et indépendantes dans les différentes et nombreuses villes dorénavant sous leur contrôle.
Présents dans toutes les principales préfectures et dans les grosses communes à l’intérieur du pays, maîtrisant toutes les voies et les sentiers menant à la capitale, dotés de moyens particuliers de mobilité et , après avoir fait sauter plusieurs verrous, suite à des dures et rudes batailles ayant entraîné de nombreuses pertes en vies humaines et de blessés dans leur rang, ils sont parvenus à infiltrer Bangui intra – muros et leurs éclaireurs se trouvent bel et bien dans les faubourgs.
A cet effet, au nom de la paix, de la quiétude nationale et du vivre ensemble, ils exigent pour la dernière fois une concertation nationale entre le pouvoir de Bangui et toutes les forces vives de la nation dans un délai de 48 heures, à compter de ce jour. Cette rencontre devra se tenir sous les hospices de la communauté internationale, de l’Ue, de l’Ua et de la Ceeac. Passé ce délai, des centaines de milliers des marcheurs de la CPC prendront leurs responsabilités et feront leur entrée à Bangui, par toutes les issues.
Convaincus que le président Touadéra qui veut organiser un passage en force, le 27 décembre 2020, a fait entrer en Centrafrique des mercenaires du Groupe Wagner, en flagrante violation des résolutions des Nations unies portant sur l’embargo encore en vigueur, comme vient de le confirmer sur RFI le vice – ministre russe des affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, selon lequel des troupes russes n’ont pas été déployées dans notre pays, en application des résolutions du conseil de sécurité, et plus de 500 supplétifs Tutsis rwandais, et considérant le respect «du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes», de l’autodétermination ainsi que du droit des peuples à décider de leur propre gouvernement et à prendre des armes pour les défendre, ils leur demandent de se mettre à l’écart de ce qui est une affaire centrafricano – centrafricaine et leur rappellent que les Libyens et les Banyamulengué ont été vaincus sur cette terre qui est la leur et celle de leurs ancêtres et de leurs aïeux.
Ils dénoncent enfin le silence coupable du G5+ et de la France sur la présence de ces forces négatives sur le territoire centrafricain et le recours à la force contre leurs positions par des contingents de la Minusca, à savoir les forces portugaises et les rwandais – ce qui s’impose comme une forme tacite de collaboration avec des MAFIEUX et des MERCENAIRES – et s’insurgent contre l’utilisation des signes distinctifs de l’Onu et de la Minusca par elles, au vu et au su de tous.
La rédaction