
INTRODUCTION
La République centrafricaine vit et expérimente ces temps-ci, des nouvelles formules politiques qui doivent désormais, jalonner son lendemain. Dans cet itinéraire tragique où l’on tente de légitimer à tambours battants ou contre les espèces sonnantes et trébuchantes, les anti-valeurs dans notre société ; où l’on essaie de forger de nouvelles éthiques politiques qui sortent de l’ordinaire,
Je suis persuadé et convaincu, de par mes expériences politiques, que nous assistons à la dérive de la République et au péril du peuple. Que reste-t-il d’une République comme la nôtre, où tout est mis en œuvre pour occulter la morale et la probité politiques, où l’on ruine la culture nationale pourtant considérée comme la vitrine d’un pays ?
La méthode bolchevique qui a montré ses limites sous d’autres cieux revient au galop en République Centrafricaine, un pays qui a pourtant besoin considérablement de la force et du concours de toutes ses filles et de tous ses fils pour hisser sur la toile de l’humanité, l’étendard de la partie, pour montrer aux yeux du monde, que le pays se réconcilie avec lui-même en cette période post-conflit aux fins de renouer avec sa renommée d’antan de ‘‘Havre de paix’’, de ‘‘Suisse Africaine’’.
Et pourtant, Barthélemy BOGANDA, père fondateur de la République Centrafricaine, en fervent prophète, avait proclamé la mort de cette méthode qui constitue à n’en point douter, un poison dont sa propagation risquerait de causer de graves préjudices à la cohésion nationale et à l’éclosion de son jeune Etat.
Dans cette même veine, Barthélemy BOGANDA disait : « Le tribalisme est dépassé. Le devoir de l’homme, c’est d’unir nos tribus pour en faire une nation. En partant de ce qui a été fait par l’administration coloniale, nous ferons de l’AEF une nation moderne… la division, le tribalisme et l’égocentrisme ont fait notre faiblesse dans le passé… l’Union fait la force… Notre unité sera la condition sine-qua-none de notre indépendance… ».
Mais, à quoi assistons-nous aujourd’hui ?
Dans les lignes qui suivent, nous analyserons certaines méthodes peu orthodoxes qui nous déshumanisent et qui ré-exhument des anciennes pratiques combattues par le père fondateur de la République Centrafricaine et qui s’apparentent à un terrorisme d’Etat.
Ces méthodes et pratiques partent du projet de récupération du parti KNK pour le compte de la majorité présidentielle, c’est-à-dire, au profit du régime du Président de la République, Professeur Faustin Archange TOUADERA, au projet d’organiser les ressortissants de l’Ouham à désavouer l’ancien Président, le Général d’Armée François BOZIZE.
Alors, nous nous interrogerons sur ces mécanismes qui refont surface au XXIème siècle dans un Etat dit démocratique et de droit à travers des personnalités peu recommandables avant de tirer les conclusions issues de cette analyse.
- Du Projet de récupération du Parti KNK pour le compte de la majorité Présidentielle.
Alors que je cherchais par tous les moyens à connaître l’évolution de la demande d’audience introduite par mes soins au Président de la République, Chef de l’Etat, le 12 Février 2021, demande qui selon le Ministre d’Etat Directeur de Cabinet, Son Excellence, NAMSIO Obed avait requis l’accord du Chef de l’Etat et transmise au Directeur de Protocole Monsieur MAPOUKA Freddy pour programmation,
Je reçois ce Mercredi 24 Février 2021 à 19h 05min, un coup de fil de Monsieur Eddy GONISSA, Chargé de Mission Diplomatique à la Présidence de la République. Il me dit : « grand, ça fait longtemps je n’ai pas de vos nouvelles. Comment va la famille ? ». Je lui ai répondu que ça va en lui précisant que ça fait belle lurette, cinq (05) ans presque qu’il ne m’a plus appelé.
Ne sentant rien de particulier transparaître et, l’occasion faisant le larron, je lui ai demandé s’il pouvait me communiquer les numéros de téléphone de Monsieur MAPOUKA car, j’ai une demande d’audience entre ses mains. Très rapidement, il m’a envoyé par message les deux (02) numéros suivants : 75 31 29 12 et 72 55 95 41.
Après trois (03) appels sans succès, je le rappelle et l’en informe et, lui de me répondre que MAPOUKA est toujours inaccessible au téléphone et qu’il se charge de le rappeler pour moi. Puis, l’instant d’après, c’est-à-dire à 19h 14min, il me met en copie d’un message par lui adressé au Président de la République ainsi libellé : « Président, Monsieur Elie OUEIFIO aurait sollicité une audience à laquelle vous auriez donné un avis favorable. Prière y penser. C’est très important ».
Ayant pris congé de moi cette nuit-là au téléphone avec promesse de me rappeler le lendemain matin, j’ai dit à mon épouse que je trouvais son approche un peu louche car, je ne voyais pas exactement ce qu’il me voulait. C’est un jeune qui était très lié à moi sur plusieurs domaines de la vie sur lesquels je préfère me taire.
Le jeudi 25 Février 2021 à 13h 30min, après les cérémonies des obsèques de l’Ambassadeur Charlotte FAYANGA, il m’appelle pour savoir si j’ai pu joindre MAPOUKA. La réponse étant non, il me dit qu’il me rappelle dès qu’il sera arrivé à son bureau. Et, à 14h 30min, il me rappelle et dit : « Excellence, est ce que vous pouvez me retrouvez chez moi à 17h 00 ? Nous en aurons pour 20 minutes à 30 minutes ».
Il m’a fait le plan, j’ai pris le taxi et suis allé à l’heure indiquée espérant trouver de réponse à la position de ma demande d’audience. Mais contre toute attente, voilà ce que mon jeune cadet m’a livré :
« Excellence, cher aîné je vais droit au but. Nous venons de terminer une réunion de sécurité avec les amis Russes. Nous avons parlé du Parti KNK autour duquel se greffe la Coalition Patriotique pour le Changement (CPC). C’est un grand Parti qu’il ne faudrait pas détruire ni dissoudre. Les amis Russes et le Président de la République voudraient qu’on trouve quelqu’un de carrure à qui des moyens importants seront donnés pour lui permettre de récupérer le KNK et de l’amener au sein de la majorité Présidentielle pour œuvrer à la reconstruction du pays. Alors, j’ai pensé que tu étais la personne la mieux indiquée. C’est pourquoi, je t’ai fait appel. Le Chef de l’Etat et les amis Russes sont tous disposés à te recevoir si tu acceptes l’offre ».
Colère, mélancolie, frustration mais, maîtrise de soi obligeant, je réussis à me contenir puis lui répondis en ces termes : « Eddy ! Pourquoi tu me dis tout cela ? Tu connais bien ma position, mon statut par rapport au pays, au peuple et au Parti KNK. Tu sais bien que je ne peux jamais accepter une telle offre. Tu as été témoin de mes actions politiques depuis que je t’ai connecté avec mon défunt frère aîné Charles Hervé WENEZOUI ; depuis que tu as séjourné plus d’un an dans ma maison de Gobongo avec tes parents lors des mutineries de 1996-1997 ; depuis que ma grande sœur adoptive, Madame Marguérite VOKST du BUNICA (paix à son âme) t’envoyait me chercher pour parler de ce pays et de ce peuple…
Pourquoi ne vas-tu pas vers les membres du Bureau Politique du KNK ? Principalement vers GUENEBEM Christian qui est de ta génération ? Pourquoi ne conseilles-tu pas au Président de la République qui est le 2e Vice Président du KNK et qui n’a pas encore démissionné, qui n’a pas été sanctionné comme moi, d’appeler ses frères ouvriers du KNK ? Pourquoi voulez-vous toujours rendre compliqué ce qui est simple à résoudre ? Et si je devais accepter, que viennent faire les Russes dans l’organisation Politique Centrafricaine ? Sommes-nous assimilés aux peuples Russes où c’est parce que mon cadet Ludovic NGAÏFEI selon les questions des Juges n’aimerait pas les Russes qu’on t’envoie me sonder ?
Alors, il faudrait vraiment aider Monsieur le Président de la République, parce qu’il s’agit d’une nation et d’un peuple dont Dieu en est jaloux. Ne t’avais-je pas fait observer à Foûh, peu avant que tu ne sois nommé à la Présidence que, toutes les données de tes missions dans l’Ouham-Péndé, dans l’Ouham, dans la Haute-Kotto et la Vakaga sont erronées car totalement fausses ? Aujourd’hui ces données sont devenues des arrêts de poissons dans la gorge de Monsieur le Président de la République.
Pourquoi continuez-vous de jouer les mêmes mauvais rôles des eunuques auprès de Pharaon, des mauvais conseillers auprès de Saül et de mauvais amis auprès d’Absalom ? Demain vendredi, après la prière à la mosquée, rapproches-toi de l’Imam et pose lui la question de savoir ce que Dieu (Allah) dit des collaborateurs des dirigeants politiques ; ce qu’il dit encore de Saül.
Après quoi, tu m’appelles et je te donnerai la recette toute simple à appliquer pour arrêter le génocide dans le pays. Mais sache que le jour où le Président TOUADERA et l’ancien Président BOZIZE se retrouveront de père à fils, il y aura des non Centrafricains et des Centrafricains toi y compris, qui quitteront d’eux-mêmes le pays ».
J’ai donc appelé mon fils pour venir me chercher. Et, me raccompagnant au goudron en compagnie de sa fille, il me demanda s’il y avait encore des problèmes sur le terrain. Bizarre ! Puis dans la voiture sur le chemin de retour, il me rappelle pour me dire que MAPOUKA demande une copie de la demande d’audience car celle annotée par l’Autorité, il ne l’a pas. J’ai répondu que je lui enverrai la copie demain. Sic !
Aussi, faudrait-il le rappeler et le repréciser, que je n’avais pas manqué de dire au grand apprenti manipulateur de fortune Eddy GONISSA, que lors du dernier Congrès et le deuxième du KNK, j’y ai été invité en tant qu’ancien Secrétaire Général aux cérémonies d’ouverture et de clôture. Mais, en tant que citoyen bien éduqué et fuyant la fausseté, je n’ai pas hésité d’adresser au Président Fondateur du KNK, Ancien Chef d’Etat, une lettre de Félicitation-Remerciements dont la teneur de deux des paragraphes est ainsi retranscrite pour l’édification du lecteur :
« Aussi, voudrai-je vous témoigner, toute mon admiration ainsi que mes sincères félicitations pour la grandeur et la hauteur dont votre Excellence a fait montre en face des flots d’interventions dont certaines étaient teintées d’amertumes vis-à-vis de votre fils politique d’hier devenu Président de la République.
Que votre attitude qui illustre parfaitement celle de Dieu en face de Satan accusant Job de tous les maux,puisse inspirer les hommes politiques Centrafricains pour que les débats politiques au-delà des contradictions d’idées, puisent leurs substances dans la vérité, l’amour et la justice pour l’édification, la formation et l’éducation du peuple Centrafricain ».
Il faudrait noter en passant que parmi les accusateurs zélés de ce jour, qui, du temps où le Président TOUADERA fut Premier Ministre du Président BOZIZE, mangeaient, buvaient et étaient en bon terme avec lui, l’un d’entre eux, en l’occurrence l’ancien Ministre Thierry MALEYOMBO se trouve aujourd’hui à Ngaragba, en prison. Dieu seul sait pourquoi !
Mais au lieu de revenir vers moi avec les réponses de l’Imam par moi souhaitées, le chercheur de base et d’alliance politiques au Président TOUADERA, apparaîtra au PHENICIA 2, assisté d’un Russe où ils reçurent les sieurs Nono DOKAFEI, Guy BAYA et DRO. En réponse aux préoccupations de Monsieur Eddy GONISSA qui a déclaré avoir fait les pas vers l’ancien Secrétaire Général de KNK qui ne lui a pas donné bonne suite, Monsieur Guy BAYA de dire que celui-ci a déjà été exclu du Parti avant de remettre quelques documents au Russe et, DRO de renchérir qu’ils sont capables de drainer le KNK et la ville de Bossangoa derrière le Président TOUADERA.Véritable marché des escrocs !
- Du Projet d’organiser les ressortissants de l’Ouham pour désavouer l’Ancien Président BOZIZE.
Après les déclarations de Monsieur Sébastien OUENEZOUI, Ministre Conseiller à la Présidence de la République, invité de la radio Ndékéluka du Lundi 15 Mars 2021, à propos de l’ingratitude de l’Ancien Président BOZIZE vis-à-vis du Président TOUADERA, quelques frères de Bossangoa ont fait le déplacement vers moi pour connaître mon avis sur ladite déclaration.
A l’issue des échanges, j’ai conseillé aux frères de garder le calme et de faire preuve de sagesse car, ce qui fait remuer ou fait bouger les herbes finira par apparaître en plein air déclarent nos ancêtres. Et, comme toujours j’ai la bonne intuition, le Mercredi 14 Mars 2021 à 7h 30min, alors que je me préparais pour aller au Tribunal Administratif, mon téléphone sonne. C’est Monsieur Sébastien OUENEZOUI qui m’aborde en ces termes : « Excellence, cher papa, je voudrais vous rencontrer pour une urgence ». je lui ai répondu que je serai au Tribunal Administratif à 9h, il m’a dit qu’il m’y rejoint pour dix ou quinze minutes…
Le procès étant reporté, je lui fis appel et en peu de temps il me retrouve dans l’enceinte du Tribunal Administratif. Les civilités faites, je lui ai demandé s’il pouvait me parler en présence du Pasteur KOKO, membre du CEJACC. Il a répondu qu’il n’y voyait pas d’inconvénient car c’est nous, nous a-t-il précisé.
Puis, rappelant les différentes médiations qu’il a menées auprès de l’Ancien Président BOZIZE, de certains cadres de l’Ouham, il est revenu sur les détails de son entretien sur radio Ndéké Luka avant d’aborder le véritable sujet ainsi résumé :
« Excellence, beaucoup de parents Gbaya qui m’ont écouté m’ont appelé pour m’insulter pour certains, d’autres pour me féliciter et m’encourager. Mais, le Président TOUADERA qui m’a aussi écouté, m’a fait appel et m’a demandé de trouver d’autres ressortissants crédibles de l’Ouham avec moi. Il nous recevra pour nous donner les moyens pouvant nous permettre d’organiser les autres à faire des déclarations dénonçant le comportement de BOZIZE afin que les Gbaya puissent retrouver leurs quiétudes partout où ils sont.
Je ne pouvais pas aller avec les membres du CRO (Collectif des Ressortissants de l’Ouham) dont je connais imparfaitement les membres du Bureau. C’est pourquoi, j’ai pensé à toi de par ta carrure politique. Ce serait aussi l’occasion pour toi de poser ton problème et parler du grand Ludovic NGAÏFEI car, LAPAJO (de son vrai nom SERVICE) m’a dit que Ludovic n’a rien fait et lui, n’a fait que remplir une mission qu’on lui a donnée.
Que les Blancs ne laisseraient pas BOZIZE accéder au Pouvoir et qu’il a choisi de se retirer avec ses fils seulement, laissant les autres mourir jusqu’à plus de cent soixante personnes. Pourquoi devons-nous payer les pots cassés alors que le Président TOUADERA entend donner deux (02) places aux Gbaya dans le futur gouvernement ?… Je suis le Conseiller le plus écouté par le Chef de l’Etat actuellement. Je lui introduis une note et tu rehausses la délégation de ta stature et après, on s’organisera en différents mouvements de désapprobations du Général BOZIZE… ».
Face à cette nouvelle provocation et, toujours guidé par la sagesse divine, j’ai simplement répondu à mon interlocuteur très calmement en ces termes : « Monsieur le Ministre, cher fils et mon cher étudiant, (l’ayant enseigné en Administration au Ministère des Travaux Publics), je te remercie pour avoir pensé à moi, seulement, si c’est le Président TOUADERA qui t’a réellement confié la présente mission, vas lui dire de m’appeler et je viendrai répondre à toutes les préoccupations qu’il voudrait bien partager avec moi.
Mais, si c’est pour désavouer le Président BOZIZE ancien soit-il, je ne le ferai pas et jamais. Tout comme, je ne le ferai jamais pour le Président TOUADERA. Et même si les gens lapidaient BOZIZE pour des raisons diverses, je ne le lapiderai jamais car, c’est un Père, c’est un frère, c’est un oint de Dieu. Mon éducation et ma culture Spirituelle qui s’inspirent du modèle de David, me commandent de ne pas trahir un Chef ancien soit-il à un nouveau. Dieu est sévère et intraitable sur le péché d’ingratitude.
S’agissant de mon cadet Ludovic NGAÏFEI, le Général LAPAJO a bien raison de dire qu’il n’a rien fait. Le Président de la République m’a reçu au téléphone à cet effet et je n’ai pas besoin des occasions peu élégantes pour lui parler de son ancien collaborateur. Il me connaît en tant que son Ministre dans son gouvernement de l’époque. Il me connaît en tant que Secrétaire Général du KNK, Parti dont il est le 2e Vice-Président. De mon point de vue, il n’y a pas de nuages entre lui et moi et l’on m’a éduqué à ne pas courir après les postes ni les richesses.
En somme, retiens cher fils, que ma vision politique ne se repose pas sur l’ethnie ni la région, des notions très restrictives et donc nocives. Ma vision politique rime avec la notion de pays ou la nation et celle du peuple. Alors, je ne peux pas me mêler à des groupes d’arnaqueurs pour participer à la destruction du pays et du peuple. Je termine en te répétant ce que j’ai déjà dit à Eddy GONISSA, le jour où le Président TOUADERA et BOZIZE seront ensemble comme dans le vieux passé, beaucoup de non Centrafricains et des Centrafricains toi y compris quitteront le pays »…
M’ayant remercié et confirmé qu’il est dans la même dynamique de travail avec Eddy GONISSA avec qui ils partagent le même bureau au Palais, je lui ai répété que j’attends l’appel du Président, le cas échéant, je rendrai public nos échanges qui rentrent dans la moule de la ‘‘Manipulation de la Vérité, une arme à destruction massive du peuple Centrafricain’’.
La réflexion qui précède, je l’ai envoyée au Président TOUADERA et à l’ancien Président BOZIZE, les deux (02) grandes victimes de la Manipulation le 10 Août 2020, par une lettre dont il convient de rappeler ici, quelques termes pour l’édification du public.
- Au Président TOUADERA
« A quelques mois seulement de la fin de votre premier quinquennat, la situation de la crise héritée avec votre avènement à la Magistrature Suprême de l’Etat, s’accentue, devient complexe et prend une envergure inquiétante pour la vie de la nation et celle du peuple.
En ayant pleine conscience qu’en tant que garant de la vie de la nation et du peuple, cette crise vous préoccupe à un plus haut niveau, et, vous commande d’y trouver des solutions idoines,
J’ai l’insigne honneur de vous dédier la réflexion visée en concerne inspirée des Saintes Ecritures, des visions et alertes du feu Barthélemy BOGANDA ainsi que des réalités observées et vécues dans le pays… ».
2. A l’Ancien Président BOZIZE
« Tout en rendant grâce à l’Eternel Dieu qui Est, qui Agit et qui Garantit notre avenir et, en ayant pleine conscience que la situation que traversent la République Centrafricaine notre pays et son peuple vous préoccupe à plus d’un titre,
J’ai l’insigne honneur de vous dédier la réflexion visée en concerne inspirée des Saintes Ecritures, des prophéties du feu Barthélemy BOGANDA et des réalités vécues et observées en ‘‘Partage’’ »…
Après notre séparation avec le Ministre Conseiller Sébastien WENEZOUI et, tenant compte de la fréquence des harcèlements qui pourront s’accélérer et s’accentuer dans les prochains jours avec leurs conséquences éventuelles, j’ai appelé le Professeur Nestor MAMADOU NALI, Député de la Nation qui m’avait déjà reçu au sujet de mon cadet LUDOVIC NGAÏFEI et, avec le Pasteur KOKO nous nous sommes transportés à son domicile où il m’attendait.
Le but ultime de cette démarche a consisté à prendre à témoin, l’Honorable NALI tout en le conviant à prévenir le Président de la République qui, pourrait ne pas être totalement au courant des démarches très tordues de ceux qui prétendent agir sur son autorisation et sa recommandation.
- De mes interrogations
Au regard de la montée en Puissance des Manipulateurs qui visiblement, semblent avoir le soutien de leurs amis Russes comme ils aiment affectueusement les appeler d’un côté, et de l’autre côté la dérive du pays et le péril du peuple très avancés qui s’apparentent bien à un génocide que personne et nulle Institution ne veulent qualifier comme tel, je me pose et tout Centrafricain digne de ce nom se pose la question de savoir :
- L’enlèvement nocturne, la détention illégale et arbitraire de mon cadet Ludovic NGAÏFEI ont-ils été orchestrés pour servir d’appât, de chantage ou de moyen de pression en vue d’un ralliement politique au Président TOUADERA ?
- Le Président de la République est-il au courant de ce qui se passe et se fait dans le pays ou non ? Et si oui, qu’en pense-t-il et qu’en dit-il ?
- Les Conseillers et les autres Autorités établies sont-ils au courant de ce qui se passe réellement dans le pays ou non ? Si oui, qu’en pensent-ils et qu’en disent-ils ?
- La mort des milliers des Centrafricains procure-t-elle bonheur et plaisir ? Si oui, à qui ?
- La Convention de Vienne a-t-elle fait une dérogation exceptionnelle au Diplomate Russe en RCA qui, supplante le Président d’un Etat souverain, insulte un ancien Chef d’Etat et Officier supérieur de son pays, fustige les Etats frontaliers et Frères avec qui la RCA entretient des liens historiques et séculaires ? Sait-il que le Dieu Créateur recommande expressément que : « Mieux vaut un voisin immédiat qu’un frère éloigné » ?
CONCLUSION
En somme et pour tout dire, tout laisse croire et supposer que le pays et le peuple sont laissés à la Merci des manipulateurs et aux hommes de mauvaise conscience qui ne vivent que de trahison, de mensonge et d’arnaque. Tout laisse également penser que les services de l’Etat ne sont plus au service de la nation et du peuple mais, sont devenus des moyens et des instruments pour opprimer le peuple régler des comptes personnels à certaines personnes et piller les richesses du pays.
Mais, comme dit le Créateur dans sa sagesse révélée par l’Ecclésiaste, il y a un temps pour tout. « Il y a un temps pour aimer et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix » Ecclésiaste 3 : 8.
Alors, quand viendra le temps de la paix, les rescapés et les survivants de l’hécatombe Centrafricaine auront le temps de faire le point de tous les parents (hommes, femmes, jeunes, adultes et vieillards, civils et militaires, riches et pauvres disparus) ; de toutes les cases et maisons incendiées et détruites ; de tous les cabris et porcs tués et mangés ; de tous les matelas et autres biens emportés ; de toutes les richesses et ressources du pays pillées.
Face aux bilans sombres, mais très nombres des drames qui ont secoué le pays et qui n’ont épargné aucune région, aucune ethnie, aucune religion ni Parti politique, ils mettront alors chacun, les deux mains sur la tête en signes de deuils, de regrets et pleureront à chaudes larmes sans consolateurs humains.
Et, comme la vie se trouve dans le sang, les flots de sang des victimes innocentes qui ont coulé et continuent de couler dans ce pays, crient au ciel vers Dieu à l’instar du sang d’Abel. De même que la richesse et le bonheur se trouvent dans la sueur, Dieu regarde et observe tous ceux qui sont dans la richesse et le bonheur sans qu’aucune goute de sueur ne coule sur leur front mais le sont par les mensonges et les trahisons.
Alors, dans sa grande compassion pour le peuple Centrafricain, il jugera les uns comme Caïn pour le meurtre de son frère Abel, et, les autres comme Judas pour avoir trahi Jésus-Christ. Puis, il rendra libre le peuple Centrafricain à travers des dirigeants et représentants régénérés et non totalitaires au service du peuple Centrafricain.
Oui, Dieu rendra libre son peuple en République Centrafricaine. Le peuple Centrafricain sera enfin libre. J’y crois !!!