Centrafrique : la milice des « Gbakamandja » tant annoncée est désormais opérationnelle !

Dans un article publié par l’Etat – major des forces armées centrafricaines sur son site « Facebook » dénommé « Etat – major FACA »,  il a été rapporté que « le 1er Bataillon d’ Intervention Rapide ( BIR ) est désormais opérationnel. Le Président de la République, Professeur Faustin Archange TOUADERA a présidé ce mercredi 7 février 2024 au camp Kassai, la cérémonie de port de béret du 1er Bataillon d’Intervention Rapide, synonyme de leur opérationnalisation. Cette cérémonie a vu la présence du ministre de la Défense Nationale et de la Reconstruction de l’Armée, Rameaux Claude BIREAU, du Général de corps d’Armée Zéphirin MAMADOU, Chef d’État-Major des Armées, du Contrôleur Général Bienvenu ZOKOUE, Directeur Général de la Police Nationale, des Officiers Généraux, le Lieutenant-colonel Arnaud MOSSABA 2, représentant du Directeur Général de la Gendarmerie Nationale, les Chefs de Bureau de l’Etat-Major des Armées et les Chefs de Corps. Rappelons que cette cérémonie a été précédée de l’installation du Chef de Corps du 1er BIR et son Adjoint ,respectivement le Capitaine Michael Listher LAZARET et le lieutenant Evrard KPARAMBETI ».
Selon les renseignements parvenus à notre rédaction et après de sérieux recoupements, nous sommes parvenus à la conclusion que cette unité est manifestement illégale ; sa création  revêt donc un caractère plus politique que juridique. Son existence n’a jamais été formellement consacrée par la loi portant organisation des forces armées centrafricaines,  et par le texte fondamental relatif à de la politique nationale de sécurité ( PNS ).
Par conséquent,  « cette Unité n’est ni plus ni moins qu’une milice du pouvoir du genre « Requins » de Doneng Wanzoumon, déguisée en soldats pour les objectifs répressifs du pouvoir. Seulement, l’expertise et la robustesse de la troupe dans ce domaine spécifique de l’armée demandera beaucoup de temps. Espérons seulement que Touadera va tenir pendant tout ce temps », nous a déclaré un expert en la matière.
Malheureusement, Touadéra rame à contre – courant de la dynamique de l’histoire et le temps n’est pas en sa faveur.
La rédaction

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