
Il y a deux jours, le président de la République du Congo Démocratique Félix Tshisékédi était attendu dans la journée à Bangui. Il devait être accueilli à l’aéroport international Bangui M’poko par l’Imposteur de Bangui. Le numéro Un congolais projetait de se rendre ensuite dans la province de Zongo, de l’autre côté du fleuve Oubangui en RDC pour la campagne présidentielle du 20 décembre 2023. Quatre avions avaient précédé le sien, et par leur entremise, il a appris , depuis l’aéroport de Géména où il se trouvait que l’aéroport de Bangui était tenu par des troupes rwandaises.
Promptement, Félix a décidé de suspendre à l’heure H son projet de décollage de Géména vers Bangui et a pris contact avec le président centrafricain afin de lui demander le retrait des forces rwandaises de l’aéroport, car il aurait été ridicule. A sa grande surprise, ce dernier a opposé une fin de non-recevoir de manière « violente » à sa requête, ordonnant immédiatement aux quatre avions de quitter les lieux et de rentrer en République démocratique du Congo. Félix tentera plus tard de rappeler son homologue au téléphone, mais le laquais des Russes et des Rwandais qui a fait un petit centrafricano – rwandais avec l’aide de camp de son épouse, furieux et sous pressions de Paul Kagamé, refusera obstinément de décrocher son téléphone afin de répondre à ses appels. Ainsi, Félix, la queue entre les pattes a rebroussé chemin vers Kinshasa, déçu et contrarié, sans même avoir pu visiter Zongo.
Voilà le Grand Félix humilié par le laquais des russes et des rwandais ! Ne dit – on pas que les conséquences corrigent mieux que les conseils ? Que n’avions – nous pas dit pour attirer son attention sur le double langage de cet Imposteur et de ce Roublard à la tête d’un régime fantôme et fantoche vis – à – vis de son pays ? Ne lui avions – nous pas révélé le pacte léonin qui existe entre Bangui et Kigali contre lui et pour la déstabilisation de son pays par le déploiement des forces spéciales rwandaises dans les villes frontalières à la RDC ? « Le second nom de Dieu, c’est le Temps », a dit un chanteur ivoirien. Ceci dit, le temps est venu pour que le président Tshisékédi puisse se réveiller enfin de sa longue nuit de sommeil et devenir le porte – parole des Centrafricains dans la sous – région et auprès de ses pairs contre la dictature de Touadéra et sa volonté de déstabiliser les institutions sous – régionales et régionales.
Jean – Paul Naïba