Centrafrique : « Enlèvement et séquestration de deux sujets français »: Touadéra furieux de leur « arrestation » par Yarkopka sur instructions des mercenaires du Groupe Wagner !

 

Centrafrique : Faustin-Archange Touadéra embarrassé par l’arrestation de deux miniers franco-algériens

Tout juste de retour à Bangui, le président centrafricain souhaite mettre fin, sans perdre la face, à la détention de deux hommes de nationalité française, qui travaillent dans le secteur de l’or et du diamant.

Publié le 20.06.2024

Depuis plus d’une semaine, deux Franco-Algériens, Samir Antonio Osmani et Haçade Bensalem, arrêtés le 10 juin par la gendarmerie centrafricaine, sont enfermés à la Section de recherches et d’investigations (SRI). Les deux hommes, dont la raison de l’interpellation reste floue, travaillent dans le secteur de l’or et du diamant en Centrafrique depuis de nombreuses années. Ils bénéficiaient en outre de la protection de soldats des Forces armées centrafricaines (FACA) – une pratique courante dans le pays –, ainsi que d’entrées privilégiées au palais de la Renaissance.

Hors du pays au moment de leur arrestation, le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, qui les connaît, a confié à son cercle de conseillers être furieux de leur incarcération, et travaille discrètement à leur libération.

Offensive médiatique

Problème : leur arrestation a été utilisée par le groupe paramilitaire russe Wagner pour lancer une offensive médiatique à l’encontre de la France, au moment où les relations entre Paris et Bangui se réchauffent (AI du 05/06/24). Au lendemain de l’arrestation, le journal centrafricain pro-russe Ndjoni Sango a ainsi annoncé l’incarcération de « mercenaires français », en publiant des photos de l’arsenal militaire retrouvé à leur domicile, situé dans le 7e arrondissement de la capitale, près de la résidence de l’ambassadeur de France, Bruno Foucher.

Inscrits sur les registres consulaires français à Bangui depuis 2017, les deux Franco-Algériens n’ont pas encore pu bénéficier de la protection consulaire, faute de notification officielle de leur arrestation par les autorités centrafricaines.

AI

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