Centrafrique : « Elections locales »: la réponse de l’Imposteur et du Criminel de Bangui via son conseiller en communication Daniel Nzéwé au BRDC

 

« Lettre ouverte au BRDC.

Le mercenariat politique ou le royaume de l’amnesie et de la pathologie crétinique.

Me Nicolas TIANGAYE,
M. Martin ZIGUELE,
M. Crépin MBOLIGOUMBA et autres.

Je me permets très respectueusement après votre sortie en conférence de presse en date du 14 juin 2024 relative aux élections locales en gestation, non pas pour faire un éclairage mais plutôt vous rappeler ce que vous avez oublié volontairement au regard de votre raisonnement que je juge non pertinent mais aussi entaché d’une pathologie crétinique dont je me fais le devoir de corriger ici avec le remède qui est le rappel constant.

Vous avez estimé que votre participation aux élections locales est conditionnée par une revendication que vous avez déclinée en trois points essentiels:

1. L’abrogation de la Constitution du 30 août 2021 et le retour à la Constitution du 30 mars 2016.
2. La Réforme de l’ANE,
3. La Réforme de la Cours Constitutionnelle aujourd’hui Conseil Constitutionnel.

Sur le premier point, il va sans dire que répondre à votre revendication c’est aller contre la volonté du peuple centrafricain qui a voté cette loi fondamentale à plus de 95,03 %.
Demander, tel que vous l’avez exprimé est un mépris à l’égard de ce peuple que vous aspirez diriger dont la volonté n’est qu’une caisse de raisonne à vos yeux.
Nous comprenons ce mépris puisque dans un passé proche, vous n’avez pas hésité un seul instant de pactiser avec le diable pour la conquête honteuse et sanguinaire du pouvoir par la SELEKA qui a marché dans le sang et sur des corps sans vie des centrafricains pour s’installer ignoblement sur des fauteuils présidentiel, primatorial et Ministériel. Toute honte bue, cela n’a pas suffit et vous vous êtes lancé à la recherche effrénée de cette conquête par la même voie, qui hélas ne peut aboutir grâce à la montée en puissance des FACA et l’appui des partenaires bilatéraux.

Sur le deuxième point relatif à la réforme de l’ANE.
c’est là où je parle de l’amnésie politique, car la procédure de désignation des commissaires électoraux était claire comme l’eau de roche.
Je me permet de revenir sur certains points essentiels de cette marche démocratique rempli de compétence et de clarté.

Je rappelle ici que la loi organique N° 20. 022 du 07 août 2020 portant organisation et fonctionnement de l’Autorité Nationale des Élections dispose à son article 8 que  » le Comité de Sélection des Membres est composé de 15 membres représentant les pouvoirs publics, les partis politiques et la société civile à raison de cinq (5) membres délégués par entité »

-Le Décret N°20. 324 du 04 septembre 2020 fixant les modalités d’application de la Loi N°20.022 du 07 août 2020 suivi en date du octobre 2020, de
– l’Arreté N°08 du 15 septembre 2020 determinant la procédure de mise en place du Comité de selection.

Tout cet arsenal juridique a permis d’encadrer rigoureusement la mise en place dudit Comité.

En date du 02 octobre 2020, l’arrêté N°011 entérinant la désignation des membres du Comité est rendu public sans aucune contestation, car on était tous d’accord qu’il y avait de la méthode.

Toute la procédure a été rigoureusement respectée, ainsi dit, ni l’opposition(Vous), ni la majorité, ni la Société civile ne s’est opposée, pour preuve, aucun document revendicatif ne peut être produit aujourd’hui pour battre en brèche ce raisonnement.

Je réitère qu’après la mise en place du Comité de Sélection, personne n’a contesté la procédure ni la désignation des membres que vous avez vous même envoyé au sein de cette structure pour le compte de l’opposition democratique.

Notons par ailleurs que ce Comité avait examiné scrupuleusement 81 dossiers qui étaient déposés par des centrafricains issus de différents bords.
En toute impartialité et clarté, 54 dossiers ont été retenus, 27 sont rejetés pour des motifs divers.
Des 54 dossiers, il y a eu désignation des 11 commissaires électoraux.

De ce qui précède, il n’y a jamais eu de revendication jusqu’à votre échec cuisant aux différentes élections, ce qui réveille votre courroux contre cette institution loyalement et légalement constituée. Comme pour dire, que votre succès aux élections serait synonyme de qualifier l’ANE de meilleure institution et le contraire entraîne de facto sa qualification de mauvaise institution et de tous les noms d’oiseaux lugubres au Point de demander sa réforme pour qu’elle réponde aux exigences des dieux vivants sur terre de Centrafrique que vous (MboliGoumba, Ziguele et Tiangaye….) êtes.

Ce temps du dicta de la volonté de l’opposition avec la complicité de la métropole est révolu. Actualisez votre connaissance politique en vous plongeant dans la géopolitique mondiale, car les paradigmes ne sont plus les mêmes et les cartes ne se redistribuent plus de la mauvaise des manières que vous avez toujours connue.
La voix de l’exécutif compte et raisonne plus forte que la vôtre en ce moment. Votre plaidoyer infructueux auprès de L’Ambassadeur de France en Centrafrique et sa réponse en dit long et peut vous inspirer de la désormais souveraineté acquise de notre cher et beau pays.
Du haut de votre piédestal, réfléchissez un peu et descendez sur terre, car le ridicule tue en réalité, ce qui justifie la descente frénétique au cheole de Ziguele qui a tenté quatre (4) fois les élections présidentielles sans succès et qui compte certainement essayer encore son cinquième échec sans sourciller.
Tiangaye trouvera toujours son bonheur en eau trouble, mais il n’y en aura plus en Centrafrique pour devenir un PCNT ou un premier ministre de transition.
MboliGoumba ne sera plus suceur du sang de ce peuple en dandinant sarcastiquement dans ses petits costumes sur fauteuil pétri de sang en s’autoproclamant Ministron d’état comme ce fut le cas au moment du génocide du peuple centrafricain par la seleka dont il est coauteur.

Le peuple s’évertuera de dire non à vos manœuvres machiavéliques tendant à le déstabiliser à nouveau.

Au troisième point, vous demandez la réforme du Conseil Constitutionnel? Vous estimez que les membres de cette institution ne sont pas désignés par leur corporation? J’espère que vous êtes sérieux en le disant, à cela nous pouvons juger le niveau de probité.
Je vous renvoie au tribunal pour avoir le procès verbal du vote des représentants de la Justice. Je vous renvoie à l’Université pour en faire, autant. Heureusement que la Communauté internationale et le peuple souverain sont témoins des faits. Oui, les faits sont têtus. Reconnaissez cela.

En conclusion, je vous invite à contribuer pour l’essor de la République Centrafricaine qui est déjà en marche vers son développement que de vous mettre à travers son chemin. Insister, vous exposera au tribunal de l’histoire qui est sans appel, et vous n’aurez que les perles du désespoir comme larmes , à ce moment ça sera trop tard.
Suivez le Président TOUADERA et soumettez vous à la nouvelle loi fondamentale.
Je puis vous rassurez que tous ceux qui ont le bon sens en partage rigoleront de vos revendications fantaisistes et puériles qui sont bien garnies pour la poubelle.

Je vous remercie »

Lu Pour Vous

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