
Ce sont les informations qui viennent de parvenir à la rédaction, à l’instant. Victimes des derniers évènements, abandonnées à elles – mêmes par un gouvernement « je – m’en- foutiste » et démissionnaire, traumatisées et abîmées à jamais, les femmes de Bangassou ont défilé ce matin, seins nus en signe de malédiction, pour dire non à tous les criminels, en général, et aux antibalakas, en particulier.
Qui va écouter leurs cris de cœur, essuyer leurs larmes, panser leurs plaies et se lever pour laver l’affront subi, comme une mère – poule le fait pour protéger ses poussins ? Ces cris ne sont – ils pas étrangement semblables aux sons d’un pas s’avançant sur une route que tout le monde a déjà quittée ?
That’s the question !
Jean – Paul Naïba