
L’aventure française commence en 2007 avec la création à Paris de BGFI International, l’aile européenne de cette banque à la fois commerciale, d’investissement, de services financiers divers et d’assurance. A l’époque, il est patron des patrons gabonais. Depuis la capitale française, ce banquier natif du Haut-Ougoué formé à l’American University à Washington entend faire de BGFIBank « le groupe financier africain pour le monde ». En 2015, il franchit un nouveau pas en décrochant l’extension de l’agrément de BGFI International -aujourd’hui désignée BGFIBank Europe, permettant à celle-ci d’étendre son activité sur toute l’Afrique en matière de correspondance bancaire et lui conférant une autonomie complète pour les opérations de collecte de dépôts auprès d’une clientèle d’entreprises. Ses domaines d’expertises s’affinent : trade et export finance, commodity trade finance, corporate finance au sens large et correspondent banking. Sur ces deux dernières années, il y a augmenté ses effectifs de 52%.
A 62 ans aujourd’hui, Hanry-Claude Oyima savoure déjà les fruits de son labeur, l’année 2017 ayant marqué la « meilleure performance historique » de la filiale française avec un PNB en hausse de 29% à 7 millions d’euros et une rentabilité en progression, selon le rapport annuel. Il porte depuis plusieurs années le projet Excellence 2020 dans lequel il estime que les activités françaises et européennes en générale joueront un rôle déterminant. Pour l’heure, il célèbre encore le prix de la meilleure banque régionale d’Afrique centrale décerné à BGFIBank Group aux African Banker Awards 2018.
La Tribune Afrique