
République centrafricaine. État de siège et dissolution des partis d’opposition
Le 14, un attentat dans un cinéma de Bangui fait trois morts et vingt-sept blessés. Aussitôt réuni sous la présidence de David Dacko, le gouvernement dénonce le terrorisme et les actions destinées à créer l’insécurité au sein de la population. Charles Hernu, ministre de la Défense, dément les informations selon lesquelles les effectifs français en Centrafrique auraient été réduits.
Le 23, Simon Bozanga, Premier ministre, affirme que l’attitude française rappelle l’interventionnisme du pouvoir giscardien.
Le 26, à Paris, divers dirigeants de l’opposition en exil, réunis sous le nom de Conseil politique provisoire, demandent le départ immédiat du président Dacko.
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Lu Pour Vous
La rédaction